Fiche d'œuvre
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In
Catilinam I-IV
Les Catilinaires
M.T.Cicéron
- Date de parution : 63 av. J.-C.
- Genre : Discours/RéquisitoireC’est une série de quatre discours célèbres de Cicéron prononcés, alors qu’il était consul, pour attaquer son adversaire Catilina, qui conspirait contre la République : la conjuration de Catilina.
- Éléments biographiques :
De plus, il légitime son droit par le senatus consulte ultimum, qui lui conférait bien tous les droits, et il n’avait donc pas besoin de référer aux assemblées populaires, ici, les comices centuriates, pour décider du sort des conjurés.
- Epoque
- La conjuration de Catilina est un complot visant la prise du pouvoir à Rome en -63. Bien que les mémoires aient surtout retenu cet événement, il s'agissait pour Catilina de sa deuxième tentative de coup d'État après l'échec d'une première conjuration en -65. La ville de Rome est alors depuis longtemps à l’abri d’une attaque ennemie. Cependant elle doit faire face à de nombreux troubles armés intérieurs depuis la Guerre sociale (-91 à -88) qui mettent à mal la République et sa population. Le complot mené par Catilina et ses partisans ne ressemble pourtant en rien à ce qu'a connu Rome jusqu'alors du fait de ses objectifs ainsi que de ses membres.
- But de l’oeuvre
- Structure
- La première est prononcée le 7 novembre au moment où il
prouve que Catilina est responsable des troubles.
- La deuxième est prononcée quelques jours après, devant le
peuple cette fois ci, pour justifier l’envoi de troupes pour
réprimer le soulèvement de Manlius.
- La troisième est aussi prononcée devant le peuple après
l’affaire des Allobroges, pour le tenir au courant des actions que
Cicéron met en place pour réprimer cette révolte.
- La quatrième et dernière Catilinaire est le discours que
Cicéron fait devant le Sénat au moment du procès des nones de
décembre.
- La deuxième et la troisième furent prononcées entretemps devant le peuple Romain (ad Populum) pour l’informer des événements.
- Postérité
- Cependant, la portée de ce complot est très importante politiquement. Il montre que les guerres civiles sont loin d’être terminées. Il marque les différences de point de vue entre les trois grandes idéologies politiques de cette époque à Rome : les populares de Crassus et Jules César, les optimates de Caton, et les partisans de Cicéron, plus modérés, hommes de l’ordre équestre ou hommes nouveaux qui n’obtiennent ni le soutien des uns ni des autres, ce qui place Cicéron dans une position délicate.
La politique se résume dès le retour de Pompée d’Orient par les relations entre les populares et les optimates, sans laisser à Cicéron d’autre choix que d’adhérer à l’un ou à l’autre des deux partis.
- Les Catilinaires devinrent un exemple d’éloquence et de rhétorique.
- Citations :
Quousque tandem abutere, Catilina, patientia nostra?
Quamdiu etiam furor iste tuus nos eludet?
Quem ad finem sese effrenata jactabit audacia?
Jusqu’à quand, Catilina, abuseras-tu, enfin, de notre patience ?
Combien de temps encore serons-nous le jouet de ta fureur ?
Jusqu’où s’emportera ton audace effrénée ?
jusqu'à quand abuseras-tu de notre patience?
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